Biographies

CUTEE B

1987 :  Début dans le Dj’ing.

1990 :  Se lance dans la production avec le groupe “Cartel de la rime”. Les accompagne également en tant que DJ lors de nombreux concerts.

1993 : Participation aux championnats de France DMC. Remporte le titre de vice-champion de France de DJ. Parallèlement sort ses premiers disques chez Yellow Production.

1995 : Création de son label “Defrey Music” et sortie de son premier EP regroupant K-reen, Fabe, Vibe (Poets Hop Jazz), etc…

1995 : Remporte le concours d’un remix de Nas et Zhané puis enchaîne les remix pour des artistes comme Boyz 2 men, Fabe, Melaaz, Melgroove, etc…

1996 : Sort son premier maxi avec K-Reen “choisis” (feat Fabe et Oxmo Puccino).

1997 : Remarqué par la Motown pour ses qualités de DJ/remixeur, il est choisi pour mixer la compilation Motown new Flavas. Puis démarre le 1er Show radio sur génération 88.2 et intègre le Double H Crew.

1998 : Signe K-reen sur son label et produit entièrement son album. Mixe entièrement l’album e fabe “détournement de son” et y signe trois prod.

1999 : Sortie de la compilation “Cutee B Style” produite et mixée par ses soins avec Sully Sefil, Busta Flex, Triptik, Princess Anies, La Référence, etc…. Se met parallèlement a travailler avec Bob Sinclar. Compose les hits “I Feel for you” et “Darlin’ “.

2000 : Anime l’émission “Bum Rush” sur Skyrock (tous les mardi a minuit) avec les autres DJ du Double H Crew. Produit deux titres dans l’album de Fabe “La rage de dire” (“le 11” et “Remballe”).

2001 : Mixe intégralement l’album de Triptik (“Microphonorama”) et y apparaît en tant que DJ sur deux morceaux.

2002 : Réalise et mixe le hit “Boom Boom” de Jango Jack et “Le bon choix” de Leslie.

2003 : Signe le hit de Leslie “Pardonner”, trois productions sur l’album de Willy Denzey. Sortie de la compilation “Mega Hip Hop”. Il est également l’ingénieur du son de l’album TR-303 de Triptik.

 

 

DJ KHEOPS

Éric Mazel est né le 4 mai 1966 à Marseille. Lui et Philippe Frangione (Akhenaton) lancent en 1986 le groupe de hip-hop IAM, initialement Lively Crew puis B-Boy Stance avec l’arrivée du rappeur Shurik’n et d’Imhotep (Pascal Perez) ainsi que les danseurs Abdedmalek Sultan et Divin Kephren. IAM publie l’album Numéro zéro concept au label indépendant du Massilia Sound System.
En 1997, Kheops lance son label Sad Hill Records sur lequel sont signés Def Bond, Yak, Tony et Paco. La même année, il publie son premier album solo intitulé Sad Hill, un album-concept où il fait participer des rappeurs tels que Faf Larage, Pit Baccardi et Def Bond, et produit tous leurs titres. L’album ressort en 1998 avec un titre inédit, Secret Défense en featuring avec Def Bond et Akhénaton. Il anime également durant plusieurs saisons son émission de radio, Total Kheops, sur Skyrock, tous les lundis de minuit à 5 h, coprésentée avec Def Bond. En 1999, il sort sur son label le premier album solo de Def Bond, intitulé Le thème.

En 2000, Kheops publie son deuxième album solo Sad Hill Impact qui fait notamment participer ses protégés, Psy 4 de la Rime. La même année, il lance le site web officiel de son label Sad Hill Records. En 2001, Kheops publie un mini-album intitulé Sad Street.
Il se découvre, en 2000, une passion pour la bête du Gévaudan. En neuf ans, il rassemble une bibliographie de plus de 1 000 ouvrages sur ce mystère. Il participe au numéro consacré à la Bête de Secrets d’histoire animée par Stéphane Bern. En 2009, il publie avec la collaboration de Pierre-Yves Garcin un livre dédié à cet épisode : La bête du Gévaudan à travers 250 ans d’images, paru aux Éditions Gaussen. Chez le même éditeur, il publie en décembre 2013 Le Funk et moi en collaboration avec Olivier Cachin.
Le 30 mai 2015, il participe à la soirée « Old School Session » aux Étoiles de Paris. Il est aussi annoncé le 9 octobre 2015 à La Garenne à Gap

 

CUT KILLER

 

Cut Killer est adolescent quand le rap arrive en France, en particulier à travers les radios Radio 7, puis Radio Nova. Il intègre IZB, la première association qui insère le hip-hop et organise des concerts au début 1990. En 1991, il réalise des scratches sur l’album d’Original MC. Il joue ensuite son propre rôle dans une séquence du film La Haine. Il est embauché comme disc jockey pour les live de MC Solaar, comme scratcheur sur l’album solo d’Akhenaton du groupe IAM, et intègre un show radio sur Radio Nova.

 

Au milieu des années 1990, Cut Killer a l’idée d’adapter à la France le concept qui a consolidé la notoriété du hip hop new-yorkais, celui des mix-tapes. Il mixe les dernières nouveautés, intercalées avec les freestyles des valeurs montantes du rap français et commercialise ses compilations sur des cassettes qui servent dès lors de références au milieu. Il produit ensuite sur compact disc ce concept de mix agrémenté d’originaux. La série des Hip Hop Soul Party, des doubles CD mixés, démarre en 1996 chez MCA. Dès le deuxième volume apparaissent des inédits, avec Fabe, Busta Flex entre autres, tandis qu’un CD est consacré au hip-hop, le second au RnB contemporain. Le troisième volume se partage entre un CD hip-hop international et un second consacré au hip-hop français. Cut Killer remporte plusieurs disques d’or et de platine en partenariat avec DJ Abdel . Cut Killer a réalisé et produit une vingtaine d’albums mixés qui ont tous rencontré un succès important.

 

Il signe plusieurs titres sur les bandes originales de G@mer de Zak Fishman, de The Dancer de Fred Garson produit par Luc Besson, puis sur Un ange de Miguel Courtois, Le Raid de Djamel Bensalah, 3 zéros de Fabien Onteniente, Peau d’Ange de Vincent Pérez etc. Il intègre la radio Skyrock, où il présente une émission d’informations et de musique hip-hop. En tant que DJ, il anime souvent des événements pour célébrités, comme les soirées du Festival de Cannes, et des fêtes de mariages comme celles de Tony Parker et Eva Longoria ou Luc Besson. Il participe à l’émission Shake Ton Booty de la chaîne de télévision américaine MTV : l’émission organise une soirée mobile dans les clubs de France et d’Europe, avec Cut Killer comme DJ, et China Moses comme présentatrice, et quelques artistes invités. Dans une interview pour Equinox radio Barcelone, Cut Killer déclare ne pas avoir sorti son dernier album qui était prévu chez Def Jam car, selon lui, « les maisons de disques ne sont plus habilitées à faire des choses concrètes, elles veulent faire des trucs relativement commerciaux »4. En 2011 et 2013, Cut Killer signe la musique des saisons 1 et 2 de la série de dessins animés Baskup – Tony Parker.

 

 

DEE NASTY

 

Débuts

Daniel est originaire de la cité de la Pierre-Plate, à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, en banlieue sud de Paris2. Lors d’un entretien avec Down With This, Daniel confie avoir quitté ses parents à 16 ans, après être « parti de Bagneux à 14 ans, pile au bon moment. [Avoir vécu] deux ans en Seine-et-Marne avec mes parents, puis je suis parti vivre ma vie. » Il explique également qu’« en 1978, j’ai eu une platine d’appartement, juste pour l’écoute, avec un ampli, un tuner et magnéto à bande. Comme beaucoup de monde à l’époque finalement4. » En 1979, durant un séjour à New York, aux États-Unis, Dee Nasty découvre les débuts du hip-hop, avec le graffiti, la breakdance et le funk scandé comme celui de Sugarhill Gang. Il est l’un des premiers à avoir importé ce style en France1,2,3.

 

Son nom de scène vient d’un quiproquo. Alors qu’il dit passer un disque de GrandMixer D.ST à quelqu’un, cette personne pense qu’il parle de la série télévisée Dynastie. Le DJ apprécie la confusion pour en faire son nom. Il le transforme en D. Nasty (D étant la première lettre de son prénom Daniel). Un jour qu’il demande à Afrika Bambaataa en personne de lui dédicacer son désormais mythique album Planet Rock, ce dernier orthographie le nom du DJ Dee Nasty. Le français décide alors de garder cette orthographe en hommage à Afrika Bambaataa.

 

Années 1980 et 1990

Dee Nasty se fait connaître en 1982 pour avoir travaillé sur la radio pirate Ark en ciel FM avec le rappeur Lionel D. Vers la fin de l’année 1984, Dee Nasty publie son premier album Paname City Rappin’, aux labels Funkzilla Records et Cabana Music. L’album, désormais introuvable, est le premier du genre hip-hop auto-produit en France4. Au dos de la pochette, Dee Nasty laisse son numéro de téléphone personnel (ce qui prouve le confinement du rap français, considéré par l’animateur Sidney dans son émission H.I.P H.O.P en 1983-1984, comme déjà dépassé[réf. nécessaire]). Premier album de rap français et pratiquement unique représentant du hip-hop old-school en France avec, entre autres, le titre Metro Scratch, qui est une bonne description des débuts de la culture hip-hop française, uniquement représentée jusque-là par le graffiti et la breakdance.

 

Dee Nasty abandonne le MCing (partie vocale du hip-hop, scansion de texte) dès 1984 après son premier album, il se consacre ensuite exclusivement au DJing (partie musicale du rap, reposant principalement sur le maniement de vinyles). Il est l’un des tout premiers DJ français à maîtriser l’art du scratch. Dee Nasty, Bad Benny et Webo réalisent la même année, en 1984, un lettrage (un graffiti whole car top-to-bottom), Joyeux Noël et un personnage de Père Noël sur un wagon de métro de la ligne 8 du métro parisien6.

 

Fin 1984, le hip-hop est en déclin en France, l’émission H.I.P. H.O.P. de Sidney est arrêtée et le courant devient “ringard”. Dee Nasty est alors critiqué par ses pairs pour mixer et scratcher, choses considérées désormais comme un sacrilège ou une idiotie. Désireux de relancer l’engouement du hip-hop, il part aux Etats-Unis pour en ramener les dernières nouveautés.

 

En 1985, il se fait connaitre d’un public plus large en organisant les défis hip-hop du terrain vague de La Chapelle, en insérant des flyers (petits prospectus) dans les pochettes des disques funk et hip-hop américains. C’est lors des sessions de ce terrain vague que débuteront les futurs NTM et Assassin. Membre de la Universal Zulu Nation, il a fait la première partie de la tournée française d’Afrika Bambaataa, l’un des pères du hip-hop musical avec Grandmaster Flash et DJ Kool Herc. Sur les ondes de Radio Nova, il invite ses fans les plus virulents à se tester derrière le micro pendant le Deenastyle, animé par le rappeur Lionel D8 : ce sont alors les débuts live de NTM, MC Solaar, Assassin, Ministère A.M.E.R, et de beaucoup d’autres qui y font tourner la mixtape de leurs débuts (les cassettes de ses mix circulent sous le manteau depuis trois générations). Avant la fin des années 1980, alors qu’il n’existe pas encore d’autres albums de rap français, des artistes font appel à ses dons de mixeur arrangeur et scratcheur comme Cheb Khaled, les Rita Mitsouko, Beastie Boys, Arthur H, et Rufus Thomas.

 

Au début des années 1990, il participe aux Discomobiles aux côtés de groupe de funk parisiens tels que Malka Family et Human Spirit. À sa discographie personnelle s’ajoute un double album en 1991 et Le Deenastyle en 1993, avec en invités Cut Killer, DJ Abdel, les Princes du Swing (« À nos amis »). En parallèle, il assure les premières parties de concerts parisiens pour, notamment, Public Enemy, The Last Poets, Trouble Funk, Ice-T, Spoonie G., Cash Money, George Clinton et Maceo Parker. Avec ce dernier (transfuge des JB’s de James Brown), Dee Nasty inaugure une série de collaborations sur scène, qu’il poursuit avec un autre saxophoniste, le japonais Shimizu.

 

Années 2000 et 2010

Il tourne pendant deux ans dans le monde entier avec Cachaito Lopez, contrebassiste du Buena Vista Social Club, aux côtés du percussionniste cubain Anga Díaz, qui l’avait fait venir à Cuba pour enregistrer sur son premier album solo Echu Mingua (World Circuit, 2005). Musicien éclectique, il collabore avec Elephant System et compose avec Manu le Malin, entre autres.

 

Huit ans après la sortie de Nastyness au label Alki en 2001, son sixième album System Dee est publié le 8 juin 2009 chez Tradvibe, en même temps que la compilation En mode funk chez Wagram Music, avec DJ Bronco, à laquelle succède En mode soul funk en 2010.

 

 

MARC AURELE VECCHIONE

 

Marc-Aurèle Vecchione a commencé sa carrière de “writer” sous le nom de OREL, durant la fin des années 80. Il s’est rapidement imposé parmi les “writers vandal” les plus actifs de sa génération.

Il fait aujourd’hui partie des GT (GRIM TEAM) un groupe de “graffiti artists” les plus en vue de la scène parisienne connecté à New York comme au reste de l’Europe.

Alors qu’il a passé son adolescence à “dégrader” les murs de sa ville, il rentre à l’École Nationale Supérieure d’Architecture où il va apprendre l’art de la construction. Ses études le sensibiliseront à des thématiques comme le devenir de la ville, Paris en particulier et sur la place de l’individu dans le tissu urbain. Après quelques chantiers réalisés à la fin de son cursus, l’architecture ne deviendra pas sa profession, il ne s’y sent pas assez libre.

Début 2000, alors qu’il s’est formé aux métiers de l’audiovisuel comme travail d’appoint pendant ses études, il se dédie complétement à l’image. Il retrouve là un champ de liberté, proche du graffiti dans le processus de création.

 

Aujourd’hui sa structure Resistance Films est une société de production qui tient une place prépondérante dans le monde du film documentaire underground et engagé. Marc-Aurèle Vecchione est l’auteur/réalisateur de: WRITERS “20 ans de Graffiti à Paris”, ANTIFA “ Chasseurs de skins”, BLACK MUSIC “Des chaines de fer aux chaines en or”, UNDERGROUND KONTROL sur les catacombes de Paris et les pères de l’exploration urbaine, TATTOOS sur la popularisation du tatouage en occident, BBOY une histoire du breakdancing, CHEVEUX EN BATAILLE “ La rebellion par les coupes de cheveux”, CAPTURING A CULTURE sur les photographes qui ont révelé les tribus urbaines d’Amérique du Nord ou du Royuame Uni, et il est plus récement passé à la fiction avec un premier film STAR.

À coté de son activité de producteur / réalisateur, il continue à peindre dans la rue et s’est notamment fait remarquer pour ses peintures FLUCTUAT NEC MERGITUR effectuées à la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Il a récemment fondé FNM une association dédiée à la promotion des actions artistiques liées à Paris.

 

 

DJ ABDEL

DJ Abdel est né à Casablanca, dans le quartier de Bourgogne, au Maroc. Il grandit en Seine-et-Marne en région parisienne, en France. Il est d’abord membre des formations Black Blanc Beur, puis Positive Black Soul avec qui il se rend aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suède, et même à New York où il rencontre le DJ Cut Killer.

 

Il est remarqué par sa participation à l’émission télévisée Nulle part ailleurs. Il crée ensuite, en collaboration avec Cut Killer, la société Double H qui produira notamment les albums du 113. Il collabore également avec plusieurs radios où il officiait en tant que DJ avec sa propre émission : Fun Radio (l’émission quotidienne Groove Station de 18h à 20h), NRJ, FG DJ Radio. Son style musical est un savant mélange de hip-hop, de funk et de RnB, en fonction de ses goûts musicaux. En octobre 2007, DJ Abdel est appelé pour officier sur les primes de Star Academy, sur TF1, en tant que DJ officiel. Il a également mixé lors de la cérémonie des Miss France 2008.

 

2011 est l’année de DJ Abdel puisqu’il signe deux des plus gros tubes francophones de l’année avec Funk you en featuring avec Mister You et Francisco, qui sera un des tubes de l’été 2011, et C’est ma life avec Soprano, hit qui lui vaudra une nomination au NRJ Music Awards 2012. Le 29 août 2011, DJ Abdel publie son premier album solo, Evolution 20113. En 2014, il participe à la chanson Le pain de Soprano, qui atteint la sixième place des classements belges, et la 133e place des classements français4.

 

Le 13 juin 201, DJ Abdel participe à la 5e édition du Marrakech du rire, à Marrakech, présenté par Jamel Debbouze. En août 2015, il dévoile une vidéo rendant hommage au moonwalk avec son titre intitulé Fais le Moonwalk.

 

 

JEROME THOMAS

 

Membre fondateur du groupe de Graffiti STS, (avec Chok et Thom, dont fait parti l’artiste Katre).

En contact permanent avec la culture Hip-hop et le graffiti depuis plus de 20 ans,

Mon premier documentaire sur les arts urbains, “Traits Portraits”, (avec Miss Tic, l’Atlas, Nassyo etc).a été diffusé sur Gameone.

 

Filmographie (extrait)

 

  • 2013-2017 – ≪Sky is the limit, les peintres de l’extrême», Documentaire de 126′ sur le néo-muralisme mondial.
  • 2011 – ≪ Histoire de la Rave » – Documentaire de 52′ sur l’histoire de la Rave de Manchester a Ibiza diffuse sur DIRECT STAR en novembre 2011.
  • 2011 – ≪ Minutes Magiques ≫ – Documentaire de 26′ sur la tournée d’Oxmo Puccino GAMEONE(ecriture, réalisation et montage) – diffusé sur GAMEONEMUSICHD le 19 mars a 20h45.
  • 2009 – ≪ Ip, Internautes Power ≫ – documentaire 52′ pour GAMEONE (écriture, réalisation et montage) Consacre au pouvoir des internautes dans la presse., la musique et la democratie -Diffuse sur GAMEONE en Aout 2009.
  • 2008 – ≪ Traits Portraits ≫ – documentaire de 52′ pour GAMEONE (écriture, réalisation et montage) Dédié à l’écriture urbaine (rap, slam et le graffiti). – diffusion sur Mtv en aout 2009, a la 11ème édition du Festival cite rap en octobre 2009, au Festival citoyen en mai 2009. – Projection dans le cadre du programme 106 en novembre 2009.
  • 2008 – ≪ Big Bang Tecktonik ≫ – documentaire de 52′ pour GAMEONE (écriture, réalisation et montage)
  • 2006 – ≪ Home studio ≫ – documentaire de 52′ Consacre au phénomène qui révolutionne la création musicale. – Projection au festival Electrocircus a Carpentras, au Festival Electrozine a Nantes, au Festival Monitoring a Perigueux, au Festival Loriginal a Lyon et au Festival 6PAR4 a Laval.
  • 2004 – ≪ Jimmy ≫ – documentaire de 7′ (ecriture, realisation et montage) Consacre a un sans domicile. – Prix du public au Festival ” les reseaux de la Creation “

 

 

JR EWING

 

Acteur majeur du hip-hop en France depuis les années 1980.
JR Ewing a tout connu : les débuts du graffiti à Paris dont il fut l’un des pionniers avec son crew les VEP. Oeno hante encore les couloirs du métro. Il contribua également via son label Arsenal Records à la génération dorée du rap français.
DJ puis manageur de La Cliqua et de Daddy Lord C., JR se concentre aujourd’hui sur la production de ses fameuses mixtapes de rap US qui s‘arrachent comme des petits pains.

 

 

DJ PONE

 

Thomas Parent est né et a grandi à Meaux, en Seine-et-Marne4. Pendant son adolescence, il mixe le plus souvent dans sa chambre après ses cours au collège Henri IV et au lycée du Gué-à-Tresmes à Congis-sur-Thérouanne, où il passe un bac en arts appliqués. Concernant son attirance pour les tables de mixage, il explique : « J’ai répondu à une question rap sur la radio locale de l’époque, RM7, sur laquelle mixait DJ Damage. C’était une émission très pointue sur le hip-hop. J’ai eu le droit de visiter la radio, square de la Beauce, à Beauval. Et là, j’ai craqué sur la dextérité de DJ Damage. » Il quitte par la suite Meaux pour Paris à l’âge de 23 ans.

 

En 2000, il devient champion d’Europe en solo et du monde par équipe au Disco Mix Club (DMC). Au début des années 2000, il forme le groupe Birdy Nam Nam avec Crazy B, Little Mike, et DJ Need5. Leur nom s’inspire du film La Party de Peter Sellers sorti en 19685. Le groupe remporte le DMC en 2002 avant de se lancer dans un premier album studio5, mais sans DJ Pone, forfait pour cause de compétition individuelle. Leur premier album, également intitulé Birdy Nam Nam, est publié au label Uncivilized World en 2005, et mêle jazz, funk, et sonorités downtempo5. En 2005, de son côté, DJ Pone participe au film Sheitan de Kim Chapiron, sorti en 2005.

 

En 2014, il publie son premier EP solo intitulé Erratic Impulses. Toujours en 2014, il fonde un nouveau projet avec José, le chanteur des Stuck in the Sound, appelé Sarh. Lors d’un entretien, il explique que « Sarh est le nom de la ville où est né le père de José8. » Il scratche à la fin du clip de TIME B.O.M.B de Nekfeu, publié en 20149. Le 28 février 2016, il joue à la radio Novorama10. Le 21 octobre 2016 sort Radiant, son premier album solo. Le 8 juin 2017, DJ Pone revient avec les Svinkels le temps d’un concert au New Morning. Gérard Baste annonce à cette occasion que le groupe jouera à l’Olympia en avril 2018.

 

 

DJ POSKA

 

Depuis plus de vingt ans, DJ Poska raffine son art et mixe maintenant presque comme il respire. Soirées, mixtapes, émissions radiophoniques, compilations, production, direction …. il excelle dans tous les domaines de son art. Piqué par le virus du hip-hop au début, ce jeune parisien a rapidement appris l’art et la technique du turntablisme. Ses progrès ont été rapides et impressionnants.

Lors de sa première apparition en 1996 en duo avec DJ Doze, ils ont terminé troisièmes au championnat DMC français.DJ Poska s’est toujours solidifié dans l’histoire du hip-hop français en étant parmi les pionniers du mouvement Mixtape. Ses bandes mix, freestyles, remixes, contiennent son style signature présenté sur son tout premier projet commercial réussi, What’s The Flavor: son style unique combine parfaitement le pouls du hip hop français et le dernier et le plus chaud Hip Hop directement des rues de New York et LA.Domestically, ces “cassettes” mettent en valeur la crème du rap français et mettent en valeur les meilleurs freestyles de l’anthologie du Hip Hop français: Diam’s, Sniper, Oxmo Puccino, fièvre Disiz, Bac Bacardi, Busta Flex, Time Bomb … La série “What’s The Flavor” dépasse 50 mixtapes (environ 80) et a même été officiellement publié par Universal au printemps 1998. Il a ensuite été publié sur des labels tels que Virgin et Sony.

Pour la plupart des DJ, avoir accompli tout ce qui précède serait satisfaisant, mais pas pour lui! “Quelle est la saveur” est seulement l’un des nombreux projets de Poska; Son prochain projet, le label “Funky Maestro”, a sorti plusieurs remixes officiels, des bandes sonores et des albums Hip Hop & RNB bien reçus via Sony France. Il a filé et été l’hôte de diverses émissions de radio majeures telles que Générations, Skyrock, FG, etc; Il a également travaillé comme DJ tour de plusieurs artistes prestigieux lors de leurs tournées sur les platines (Oxmo Puccino à 20 dates en France en 1999 et Pit Bacardi pour plus de 50 dates dans le monde en 2000 et 2001 …)

DJ Poska n’a pas oublié l’essence de son métier pour faire danser et partager la musique qu’il aime. Nous apprécions énormément la musicalité de ses mixes à la fois dans les clubs parisiens (Le Palace, La Locomotive, le Magnum Club MCM Café, Midnight Express, le Divan du Monde, Le Cap Ouest, Le Globo, L’Odyssée, Le Mirage, Le Tunnel, L’Assemblée, Le Niel, Le Duplex, Les Bains Douches, La Promenade, L’Usine, Boer 2, Hammam Club, Le Singe Club, L’Antarès, Le Palacio, Le Cap Occidental, 287, …), et à toutes les différentes soirées en France métropolitaine. Il a également participé à des soirées dans les Caraïbes, en Suisse, en Belgique, au Portugal, en Angleterre, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Canada, etc. Poska a également participé à de nombreux festivals et épreuves de snowboard extrême (un milieu qu’il affectionne particulièrement) comme le Gliss’Expo, le Snow Pro au Stade de France, la Quiksilver Cup, la Playstation Boarder Tower, la boucherie à Avoriaz, le Big Air à Bercy, Soirées Arnette et Ethnies, Championnat du Monde de Snowboard aux 2 Alpes, Mix & Fly à Risoul. Il a également composé de la musique pour Stéphane Larance dans les célèbres vidéos de Transworld.

Actif en tant que producteur, DJ Poska est un bourreau de travail dans le studio. On pourrait penser que le gars ne dort jamais. Ou très peu. Il a produit pour les grands labels français tels que Hostile / Delabel, Premiere Classe, Nouvelle Donne. Il reçoit des demandes régulières pour créer des intros pour des albums d’artistes ou des compilations. Dans les livres d’histoire, Poska sera connu pour sa “touche magique”, rayures à la fois incisives et précises. À ce jour, Poska a vendu plus de 1 million d’exemplaires de Quelle est la saveur? (Volumes 1, 2 et 3); Une spéciale pour les halls (1 et 2,); R’n’B Connection (plaques d’or Vol.1, 2 et 3); Premiere Classe (1 et 2); R’n’B dancefloor; Flux 2; Hip Hop Legends …) * bio.

DJ Poska est talentueux et respecté non seulement en tant que DJ, mais aussi pour l’oreille raffinée de la bonne musique. Dans les deux volumes DVDeejay (durant le deejaying hip hop sur DVD) il offre de précieux conseils avec un peu d’humour. Trois volumes de DVDeejay ont été cités comme référence pour les Djs à venir. (Pour ceux qui ne souhaitent pas utiliser des roues en métal, ils peuvent profiter des sons de Poska sur leur téléphone mobile pour travailler comme DJ BlingTones, le fournisseur de sonneries hip hop!)

Depuis le début, Poska a toujours eu des projets de découverte, de développement et de mise en avant de nouveaux talents. Après Funky Maestro, DJ fait équipe avec Cyril (expert en communication pour l’industrie du loisir), lance le label Bigbroz Recordz, dont la première sortie est l’album de John Gali et The Figure of French Hip Hop Smoker compilation) ….

En mai 2009, à cause d’une fracture de Shin, Poska a été coincé dans 10 mois de réhabilitation.

2011, il est devenu le co-PDG de Kosmoprod.

Ils ont commencé à vendre de la production à travers l’Europe pour Untapped Management, Inc. (Goodwill et MGI, Hot Trak, Da Benchwarma) basé à New York.

 

JC EARL

 

Aujourd’hui graphiste, illustrateur, peintre, et bien sûr sculpteur, il a su développer une écriture bien à lui. À l’encontre d’une certaine tendance actuelle, il ne recherche pas la perfection du trait, mais, bien au contraire, à saisir l’imperfection qui saura lui donner toute l’expression nécessaire.
Pour cela, il expérimente à tout bout de champ, et passe maître dans « la technique de l’accident ».

 

 

DJ FEADZ

 

Feadz se lance dans la création de musique électronique et le hip-hop au début des années 1990 à Paris. Il fait la rencontre du producteur Mr. Oizo en 1999 et les deux se lancent dans la production de son album Analog Worms Attack, qui deviendra extrêmement populaire, puis se lancent dans une tournée mondiale pour la promotion. En 2001, après sa collaboration avec Mr. Oizo, Feadz est invité à le rejoindre au label discographique allemand d’electro dirigé par Ellen Allien, BPitch Control. Sur son label, Feadz publie son premier album solo officiel, à commencer par l’EP High-B en 2001. Il publie trois autres EPs sur BPitch Control.

 

Feadz et Uffie collaborent au début de 2005, Uffie fournissant les parties vocales de la chanson Uffie and Me (publiée sur son Forward 4 EP). Il produit ensuite son single Pop the Glock à la fin de 2005 qu’ils donnent à de nombreux labels. En 2006, Busy P, dirigeant et fondateur du très célèbre label français Ed Banger Records, écoute le single et propose rapidement un contrat avec Feadz et Uffie4. Le vieil ami de Feadz, Mr. Oizo, est également signé chez Ed Banger Records et les deux produisent les quatre premiers EPs d’Uffie entre 2006 et 2010. Uffie devient un phénomène international, à commencer par ses singles Pop the Glock et Ready to Uff (produites par Mr. Oizo) en 2006, et popularise par la même occasion Feadz.

 

Pour la compilation d’Ed Banger, Ed Rec Vol. 2, publiée en 2007, Feadz fournit sa chanson Edwrecker, son premier solo officiel au label. En 2008, il fournit sa chanson Back it Up (en featuring avec Spank Rock) pour Ed Rec Vol. 3. Plus tard dans l’année, Feadz publie son premier EP, Happy Meal sur Ed Banger Records, qui atteint la 93e place des classements français5. Son deuxième EP au label, People Numbers Money Business, est publié le 7 août 20096.

 

Le 26 octobre 2010, Ed Banger Records annonce sur Facebook la publication d’un nouvel EP de Feadz, intitulé The Unfinished Feadz Fairytale. Le 20 janvier 2014, le premier album de Feadz, Instant Alpha, est publié par Ed Banger Records, et bien accueilli par la presse spécialisée

 

 

DJ GERO

 

Originaire de Maisons-Alfort, DJ Gero commence son initiation à l’art des platines en 1995 dans sa chambre en écoutant DJ Clyde sur Radio Nova. Scratchant au départ sur des platines de salon, il achètera par la suite une table Gemini PMX153. Il anime ses premières soirées en 1998, avec des sets principalement hip-hop ; Gero est à l’époque profondément ancré dans cette culture.

 

Au fur et à mesure des années, il multiplie les collaborations avec, tout d’abord, des groupes de rap (Force Pure), puis avec des musiciens électroniques (Bosco) ainsi qu’une formation jazz (Lo). Avec des techniques de scratch reconnues dans le milieu hip-hop, il sera également amené à animer les 1res parties de groupes tels que Triptik ou La Caution.

 

Il gagne sa première reconnaissance professionnelle en 2002 aux championnats DMC, où il remporte le titre dans la catégorie battle. Le 8 juin 2003 à Lille, il est nommé champion de France DMC et se qualifie pour représenter la France aux championnats du monde à Londres, où il terminera 7e. Il conserve son titre de champion de France DMC en 2004

 

DJ LBR

Né en 1970, DJ LBR s’impose très tôt parmi l’élite des disc-jockeys lorsqu’en 1988, il devient vice-champion de France aux DMC (Disco Mix Club). Cette distinction lui ouvre la porte de Radio Star et de Skyrock. Dans la foulée, il devient résident dans plusieurs clubs et assoit à ce point sa réputation qu’il devient le premier DJ français à se produire aux États-Unis. Il signe en 1998 avec AV8 Records. S’ensuivent de nombreuses collaborations avec d’autres artistes du label : Nappy Paco, Cut Kller, DJ Kool, etc. Lors de la décennie suivante, il assure les premières parties pour des artistes de renom comme Usher, MarieJ, Blige ou David Guetta. DJ LBR a publié de nombreuses mixtapes, ainsi que des compilations comme Urban Dancefloor, contribuant à travers celles-ci à populariser le moomahton, un mélange de ragga, de reggaeton et de dance.

DJ GOLDFINGERS

Il découvre le hip-hop en écoutant Dee Nasty sur Radio Nova1. Adolescent, il apprend à mixer avec son ami danseur Xavier, tout en gravitant autour du groupe de danse Aktuel Force et en s’intéressant à la danse, au graffiti, au rap. Mais ce sera finalement dans le DJing qu’il persévèrera. Concernant ses débuts de carrière, il explique « Tout petit, j’ai gravité autour de la compagnie de danse Aktuel Force, dont faisaient partie des pionniers du hip-hop en France. Alors j’ai commencé par la danse logiquement, j’ai eu ma vague tag et graph aussi mais j’ai finalement trouvé ma voie dans le Djing. Ma première mixtape est sortie en 1995, puis j’ai signé en major 1997 chez Motown pour la célèbre compil Motown New Flavas (vol. 2) ». Parallèlement a ça, j’étais le DJ de Busta Flex aussi dès 1996. » En 1992 à la faculté de Seine Saint-Denis, où il proposait un set lors d’un festival, il rencontre Busta Flex avec qui il se lie d’amitié au point de devenir son scratcheur attitré sur la scène1.
En 1995, DJ Goldfingers publie plusieurs mixtapes, et en 1997 fonde avec DJ Kost, DJ Poska et DJ Doze le collectif de DJs La Face B, plus tard renommé Double Face, et commence à s’associer à Lord Chamy avec qui il travaille ses compositions. Il publie la compilation Double face qui sera par la suite certifié disque de platine3. En 1998, il participe à la tournée 93 Party, organisée par le groupe NTM, aux côtés de Busta Flex, Zoxea, Lord Kossity, Sully Sefil, Kool Shen, Joey Starr et les DJ Naughty J et James. De 1998 à 2000 il présente Hip-Hop Show sur Ado FM. Il présente ensuite une émission avec DJ Kost sur Skyrock, et plus tard encore sur Radio FG avec DJ Doze et Toy.
En 2001, il compose avec Lord Chamy la bande originale du film La Tour Montparnasse infernale du duo Eric et Ramzy. Il publie le quatrième volet de sa série d’albums Double face le 19 février 2002. En 2004, il publie avec DJ Kim le single promotionnel Des 2 côtés, qui atteint la 22e place des classements français le 7 juin 2004. En 2007, il est annoncé à La Cave du Roi de Quimper.